Objectifs :
- Présentation des vestiges dans le Bois d'Hermeville.
- Infrastructures allemandes sur les arrières .
- Positions françaises en premières lignes avant le 24 février 1916 .
Guides : Gérald Colin, François Belleil
Le Bois d'Hermeville forme la première ligne française face à Etain jusqu'au 24 février 1916. A cette date l'armée française décide de réduire les lignes et d'abandonner les positions en avant des Hauts-de-Meuse. La retraite s'achève le 26 février. Le secteur regroupe à partir de cette date et jusqu'à la fin de la guerre plusieurs séries de lignes défensives bétonnées, de dépôts et de PC allemands. Les nappes phréatiques affleurent sur le secteur ce qui explique les adaptions des deux camps afin de s'adapter à l'omniprésence de l'eau.
Le chêne observatoire et les positions bétonnées à proximité
les positions defensives allemandes
Position d'artillerie lourde
Une voie ferrée serpente dans le bois. A proximité de celle-ci les Allemands ont installé une importante batterie bétonnée.
les lignes de défense allemandes
Le terrain marécageux limite fortement la possibilité d'établir des lignes de tranchées. Les Allemands ont contourné le problème en bâtissant des abris bétonnés dotés de banquettes de tir. On trouve plus d'une centaine de ce type d'abri (avec des variantes) sur le secteur.
les Infrastructures du camp allemand
les lignes francaises
Face à la problématique de l'eau, la réponse est différente (et moins photogénique). La plupart des positions françaises sont constituées de remblais de terre.
les Infrastructures diverses allemandes
Que d'eau !